
Quelles sont les tendances 2025 de l’immobilier de bureau ?
Après le télétravail généralisé et le retour à la normale, le mode hybride s’est imposé comme un juste équilibre entre confort, productivité et besoin de collaborer. L’immobilier de bureau 2025 est toujours flexible, mais doit aussi accompagner le retour des collaborateurs restés en télétravail. L’approche sensorielle fait partie des solutions à explorer pour rendre le travail sur site plus attractif.
Toujours hybrides, toujours flexible
En 2024, la part des travaux hybrides a baissé et se situe autour de 20 %, selon l’étude de l’ADP Research Institut. Néanmoins, la flexibilité du lieu de travail est toujours importante chez les jeunes collaborateurs. Le bureau, dans sa conception et son management, doit accompagner cette souplesse. La configuration de l’espace de travail peut changer d’un jour à l’autre.
La réflexion sur les espaces tient compte des nouveaux besoins des entreprises, des collaborateurs et des collectivités. Les bâtiments et les zones mixtes, propices au dynamisme des activités professionnelles, devraient continuer sa progression en 2025. Les acteurs de la location de bureau à Compiègne pourraient ainsi s’inspirer de l’approche portée par l’établissement de Clésence pour la mixité fonctionnelle des espaces entre les bureaux, les commerces, les loisirs, les logements et les espaces culturels.
Les plateformes de coworking sont une forme de mixité, mais à l’échelle du bureau. La cohabitation de plusieurs entreprises stimule les esprits et la coopération.
Des espaces dessinés pour le retour au bureau
Ce dynamisme contribue au retour au bureau des employés après une longue phase de télétravail. Le choix de l’emplacement du local est donc important, autant que sa conception. Le bureau au-delà du lieu de travail est un lieu de vie, d’échange et de créativité.
En 2025, la quête de lumière naturelle pousse au décloisonnement et à la création de halls, façon atrium, ouverts sur plusieurs niveaux du bâtiment. Le verre est le matériau star de ce type d’architecture à destination des entreprises. Grâce à ses propriétés uniques, il permet d’aménager des espaces de travail visuellement sans limites, mais avec tout le confort thermique et acoustique attendu sur un bâtiment tertiaire.
Jusqu’ici, la stratégie des entreprises pour le retour des salariés sur site a plutôt fonctionné. Selon l’enquête ADP, la part des travailleurs en présentiel est passée de 65 % à 69 % en un an. Pour convaincre la part de collaborateurs encore réticents, de nouvelles approches comme le bureau sensoriel pourraient bien se développer.
L’architecture sensorielle du bureau
L’architecture sensorielle n’en est pas à ses débuts, mais en 2025 la technologie est suffisamment mature pour repousser les limites d’application du concept.
L’intelligence artificielle pourrait alimenter des systèmes de détection des émotions chez les utilisateurs afin d’adapter l’espace de travail en continu.
Dans un bureau des 5 sens, l’état émotionnel des équipes pourrait être influencé par la luminosité, l’ambiance sonore ou encore la diffusion de parfums. La sensation du toucher aura été intégrée dès la phase de sélection du mobilier ou des revêtements mis en œuvre dans les différences espace (tissus, moquette, jonc de mer…).
Ces tendances bien-être en milieu professionnel devraient encore progresser pour favoriser l’engagement et fidéliser les jeunes talents. L’immobilier de bureau est la toile de fond qui déterminera la faisabilité de telle ou telle approche. En 2025, le choix des locaux est plus que jamais un enjeu de compétitivité.